S. K.  L E R N E R







©Gilles Arroyo

SHORT BIO
Of Franco-American origin, I grew up in West Africa and the United States. After a BA in Art-Semiotics at Brown University (RI) with a specialization in printmaking, along with graphic design coursework at the Rhode Island School of Design, I worked as a graphic designer in New York, then as an art director in Paris. A beach gleaner since childhood, I became aware of the plastic pollution crisis in 2017 and chose to pursue artistic work focused on sustainability. At the crossroads of recyclart and artivism, my practice is based on the reuse of plastic waste materials, essentially, though not exclusively, found on beaches. My practice evolves around three techniques: textile/fiber art, printmaking and large-scale assemblage.
1st solo exhibition in 2018 (Galerie 3F) in Paris, followed by the collaborative work project "Polo le Poulpe" in Marseille (2018-2020). In 2021, I exhibited at the IUCN World Congress (Espace Générations Nature).

BIO COURTE D'origine franco-américaine, j'ai grandi en Afrique de l'Ouest et aux Etats-Unis. Après un BA en Art-Sémiotique à la Brown University (RI) avec une spécialisation en gravure, ainsi que des cours de graphisme à la Rhode Island School of Design, j'ai travaillé comme graphiste à New York, puis comme directrice artistique à Paris. Glaneuse des plages depuis l'enfance, j'ai pris conscience de la crise de la pollution plastique en 2017 et j'ai choisi de poursuivre un travail artistique axé sur le développement durable. À la croisée du recyclart et de l'artivisme, ma pratique est basée sur la réutilisation de déchets plastiques, essentiellement, mais pas exclusivement, retrouvés sur les plages. Ma pratique évolue autour de trois techniques : l'art textile, les empreintes et des assemblages à grande échelle. 1ère exposition solo en 2018 (Galerie 3F) à Paris, suivie du projet de travail collaboratif "Polo le Poulpe" à Marseille (2018-2020). En 2021, j'ai exposé au Congrès mondial de l'UICN (Espace Générations Nature).


I have been lucky.

I have had the privilege of swimming in sparkling clear waters in the Cyclades, in St. Thomas and in southern France, in aquablue lagoons in Jamaica, in wild waves in Aquitaine.

…I have snorkeled in Senegal, Skiathos and St. Anne’s. I have scuba-dived off Mexico, amid colorful reefs teeming with sealife. I have seen up close rays and morays, seaslugs and starfish, conches and calamari, blowfish and barracudas.

…I’ve learnt the hard way about jellyfish stings and sea urchin spines. I’ve witnessed the invasion of beaches by battalions of Portuguese man-o-wars.

…I’ve watched flying fish fly and dolphins dive, seals playing and even a pelican caught by a fisherman. I’ve watched the hauling in of fishing nets by villagers in Lomé and Popenguine, all working together to feed each other’s families.

…I’ve eaten fresh grilled dorado caught ten minutes earlier off the coast of Morocco. I’ve celebrated birthdays at Charlot, le Roi des Coquillages in Paris, feasting on suberb shellfish.

And I have beachcombed. Alot.

In Barbados, Brée-les-Bains, and Brittany, in Cabo del Gata and Cap Ferret, in Djerba and Rep Dom, in Ile de Ré and Ios, in Hilton Head and Houlgate, in Sidi Ifni and Syros, in Trouville and Tulum…

From serious shell collecting as a teenager in Dakar (over 14,000 shells, traded with collectors all over the world) to collecting driftwood for sculptures over the last 18 years, I have spent a bit of time with my eyes on the flotsam line.

Recently, I had a wake-up call.

Maybe because I found that there was more and more plastic and less and less driftwood on the beaches I visited.

Maybe because my twitter feed is overflowing with posts showing strangled turtles, plastic filled birds and whales, #stopsucking and cleanup campaigns.

From microplastics that smell like fishfood to water bottles, fishing nets and flip-flops, ubiquitous plastic bags and pieces of styrofoam, trash seems to be taking over our beaches. The new « ugly tourist ».

This past summer, I spent time in a lovely spot in the Cycladic Islands. A real gem of a beach.

There are small litter bins under every parasol, big trash bins every 50 meters or so and, at each end of the 300-something meter long beach there are big trash containers. But, if you lie down and run your hand in the sand, you will hit on a cigarette butt, or two, or three, nine times out of ten.

One day, I ventured onto the rocks on the right-hand side of the bay. There had been heavy winds over the past month and this probably explains why there was so much debris. It was really distressing to see the incredible quantity of fishing nets, cords, plastic bottles, shoes, plastic sheeting and bags, gallon jugs, lids, caps and styrofoam pieces.

So, I came back the next day with some trash bags
and spent a few hours cleaning up. Sure, next week there will probably be more debris, but at least I made a small dent. And the three young guys who I ran into as they were leaving came back to pick up their empty water bottles.
Small victory. Every drop counts.


Back in Paris, I decided that I wanted to do what I could to help stem the tide of marine litter. The work shown in this website is my way of trying to get the message out there, hoping that, just maybe, my son, his future children and coming generations will have a chance to swim, dive, surf, sail, and beachcomb without having to push the plastic aside.



BIO
Stephanie Lerner
Franco-American
World citizen
Optimist
BA in Art-Semiotics,
Brown University
J’ai eu beaucoup de chance.

J’ai eu le privilège de nager dans les eaux cristallines des Cyclades, de St. Thomas et du sud de la France, dans des lagons vert d’eau en Jamaïque, dans les vagues redoutables d’Aquitaine.

... J’ai fait du snorkeling au Sénégal, à Skiathos et à St. Anne. J’ai plongé au Mexique, au cœur des récifs débordant de vie. J’ai rencontré raies et murènes, nudibranches et anémones, pieuvres et poissons perroquet, poissons-coffre et barracudas.

... J’ai connu les piqûres de méduses et celles des oursins. J’ai été témoin de l’invasion de plage par des battalions de physalies.

... J’ai vu des poissons volants voler, des dauphins danser, des phoques enjoués et même un pélican qui s’est fait attraper par un pécheur. J’ai assisté au halage des filets à Lomé et Popenguine, tous les villageois travaillant ensemble pour nourrir leurs familles.

... J’ai mangé de la dorade grillée, sortie de la mer dix minutes avant sur la côte Marocaine. J’ai célébré des anniversaires chez Charlot, le Roi des Coquillages autour de plateaux de fruits de mer somptueux.

Et j’ai flâné sur des plages. Enormément.

A la Barbade, à Brée-les-Bains, en Bretagne, à Cabo del Gata et Cap ferret, à Djerba et République Dom, à l’Île de Ré  et Ios, à Hilton Head et Houlgate, à Sidi Ifni, à Trouville et Tulum...

Adolescente, à Dakar, je collectionnais des coquillages – plus de 14 000 pièces échangées avec d’autres collectionneurs du monde entier.
Depuis 18 ans, je ramasse du bois flotté que je transforme en assemblages. Autant dire que j’ai passé un peu de temps le nez dans la laisse de mer.

Récemment, j’ai eu une prise de conscience.

Peut-être est-ce parce que je trouvais qu’il y avait de plus en plus de déchets plastiques et de moins en moins de bois flotté sur les plages.

Ou peut-être est-ce parce que mon feed twitter déborde de posts montrant des tortues étranglées, des oiseaux et des baleines morts remplis de plastiques, des campagnes de sensibilisation #stopsucking et #cleanseas.

Des micro-plastiques ingérés par des poissons les prenant pour de la nourriture, aux bouteilles d’eau, filets fantômes, indestructibles sacs plastiques et autres morceaux de polystyrène, les plastiques envahissent nos plages. 

Cet été, j’ai séjourné dans un spot sublime dans les Cyclades. Une plage de toute beauté.

Il y avait des mini-poubelles sous chaque parasol, des plus grandes tous les 50 mètres et, à chaque extrémité de la plage des grandes bennes. Mais, allongée sur un transat, les mains dans le sable, impossible de ne pas toucher des mégots.

Un jour, je m’aventurais sur les rochers au bout de la plage. Il y avait eu des vents forts et cela explique peut-être pourquoi il y avait autant de débris. Je découvris une quantité hallucinante de filets, cordes, bouteilles, chaussures, gobelets, couvercles et morceaux de plastique.

Le lendemain, déterminée, je suis revenue armée de sacs poubelles, bien décidée à nettoyer. Certes, exercice futile me dirait-on car le flux de débris est constant. Néanmoins j’ai fait ma part. Et les trois jeunes gens que j’ai croisées ont fait demi-tour pour ramasser leurs bouteilles qu’ils avaient abandonnées. Petite victoire. 

De retour à Paris, j’ai décidé que je voulais tout faire pour contribuer à la lutte contre les déchets marins. Les oeuvres présentées dans ce site sont ma façon d’essayer de sensibiliser, humblement, à cette problématique terrible. En espérant que mon fils, ses futurs enfants et les générations à venir auront, peut-être, une chance de nager, plonger, naviguer et flâner sans être obligés de se frayer un passage entre les déchets.

   
BIO
Stephanie Lerner
Franco-Américaine
Citoyenne du monde
Optimiste
Licence en Arts-Sémiologie, Brown University, Providence, RI



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 © SK Lerner 2017